Comment ai-je démarré la photographie ?

Mon intérêt pour la photographie a commencé dans les années 2000 avec l’appareil photo de mon père. Il s’agissait d’un Canon T50 argentique des années 80, équipé de l’objectif d’origine 35-70 mm f/3.5. J’étais encore bien loin d’imaginer pouvoir faire des photos d’animaux aquatiques en aquarium et encore moins de la macrophotographie à un rapport de grossissement de 5:1.

J’étais (je le suis encore) en admiration devant la qualité photographique de Christian et Marie Paule Piednoir d’Aquapress à travers le magazine Aqua Plaisir et plus récemment par Chris Lukhaup, photographe allemand de renom. Ils ont été et sont encore d’excellents moteurs pour améliorer ma technique et me fixer des objectifs toujours plus haut. Avec le matériel et l’expérience que je possédais à l’époque, c’était un très gros challenge !

Mon grand frère faisait déjà pas mal de photo de son côté touchant à tous les styles (urbex, portrait, paysage, voyage) et possédait un appareil bien plus performant, le Canon 50E avec l’objectif Canon 28-105 mm f/3.5-4.5. Nous avions tenté une séance de prises de vue avec son matériel et son expérience. On avait une pellicule de 400 ou 800 ASA, je ne sais plus trop pour gagner en sensibilité et ainsi augmenter la vitesse d’obturation espérant figer le mouvement des poissons. Nous avions fait des tentatives sans flash et sans apport complémentaire en lumière sur le bac. L’aquarium était uniquement composé de deux tubes de 30 Watts pour 240 Litres. Les sujets photographiques étaient des Cichlidés africains. Le résultat était franchement médiocre et le taux de réussite au rabais voir inexistant : visiblement, plus de trace de cette pellicule.

J’ai ensuite décidé de basculer sur du numérique fin 2002. J’ai acheté l’Olympus C730 Ultra Zoom car il offrait un zoom optique de 10x avec un capteur de 3,2 millions de pixel qui fait rire aujourd’hui mais à l’époque c’était un appareil performant. On pouvait aussi lui ajouter des compléments optiques (grand angle, zoom) ainsi qu’une prise pour déporter un flash extérieur de type cobra. Beaucoup d’arguments qui m’ont emballés. C’est donc avec cet appareil que j’ai fait beaucoup de photos sur des thèmes variés. J’ai également commencé mes premières photos d’aquarium avec flash déporté en 2005 dont voici une sélection.

En parallèle, Jean Pierre Lumineau ancien directeur général me formait à l’entreprise pour des séances de photographie en studio des fleurs variétales créées par Challet-Hérault horticulture et destiné au catalogue annuel. On travaillait avec un appareil photo de studio et des ektas. Rapidement, nous avons étudié la possibilité de passer à du numérique avec un équivalent ou presque : soit, la première monture du Canon Eos 5D. Un boitier semi-professionnel avec 12 millions de pixel et deux objectifs : un Canon macro 50 mm et un macro 100 mm. Outre les photos de fleurs en studio, j’ai également commencé à exploiter les capacités de cet appareil photo pour des images aquariophiles (image ci dessus). On remarque que le format de la photo est différent puisque qu’on revient sur un plein format 24x36mm comme les argentiques. J’étais obligé de monter en ISO pour obtenir une vitesse correct et figer le poisson. L’image se trouvait pas mal dégradée par la sensibilité élevée (bruit) du capteur de l’époque mais on pouvait tout de même mesurer un peu le potentiel de l’optique et de la restitution des bonnes couleurs. Les objectifs macros que nous avions au travail couplé au Eos 5D permettaient des prises de vues proches des crevettes, escargots et poissons. Il a fallu tout de même améliorer la source de lumière avec mon vieux flash cobra déporté. On suivit les premières publications dans les magasines aquariophiles (L’Aquarium à la maison, Aquamag et Aquatic le Mag) et quelques sites web (Aquabase, Crusta-Fauna) qui ont décuplé l’envie d’améliorer mes prises de vues.

j’ai alors décidé de m’acheter à sa sortie en 2008 le Canon Eos 5D Mark II que j’utilise toujours aujourd’hui et avec lequel j’ai aussi eu une marge de progression non négligeable ! Fin juin 2017, j’ai connu quelques déboires avec mon 5D Mark II. Je l’ai remplacé par le Eos 5D Mark IV en espérant repartir pour plusieurs années de tranquillité.

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